Titre de Hiroshi Fukuda (Jinbei Evolution) terminé en 7 tomes au Japon, il nous est proposé par Kana dans sa collection Dark.
Il s'agit d'un récit de Survival Horror avec une touche de science fiction.
"Yamato est un lycéen qui mène une vie ordinaire. Un jour, un mystérieux voyant lui confie un étrange bracelet qui permet d'aller dans le futur puis de revenir dans le présent. Cependant, il ne peut être utilisé qu'une fois et on ne peut pas savoir à quel moment du futur on atterrira.
Yamato se retrouve alors projeté dans un avenir ou des statues de bouddhas sanguinaires sont en train de massacrer les humains. Le monde a complètement changé !
Alors qu'il s'apprête à retourner dans le présent, il se rend compte que ce "futur" doit se produire seulement 5 minutes après le moment où il est parti !"
Kana nous propose ici un récit qui ne sort, au départ, pas de l'ordinaire, encore un énième protagoniste qui s'ennuie de son quotidien banal, qui se rabaisse face aux autres, jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne briser la tranquillité de son existence !
Ici l'auteur met en scène un personnage qui, certes blasé, possède quand même quelque chose d’intéressant à proposer.
Aîné de son jumeau, il l'a surpassé pendant toute leur enfance, jusqu'à ce que ce soit l'inverse qui arrive lors de l'adolescence, et quand les affres amoureux s'en mêlent...
Très vite ses petits soucis ne paraîtront plus rien du tout face à la menace qui débarque.
De gigantesques statues sortent en effet d'on ne sait où et s'attaquent aux humains, faisant un vrai massacre, et rien ne peut les arrêter (vraiment ?)
Yamato devient alors le seul recours de l'humanité, mais pourra il vraiment faire quelque chose ?
Ce récit met vraiment beaucoup de tension, le trait de l'auteur s'y prête très bien, s'il est assez simple lorsqu'il met en scène les humains, il devient inquiétant lorsque les statues entrent en scène.
L'impuissance des Hommes, face à ces redoutables statues est aussi très bien représenté, à ce niveau, de nombreuses scènes sont violentes, et parfois très marquantes.
Bien sûr, puisqu’il s'agit d'un Shônen, on évite pas quelques codes du genre, mais qui ne gâchent pas l'ambiance sombre et dramatique du récit.
Rédigé par EDO
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