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MANGA et ANIME vus par  des passionnés

Blog de critiques et news sur les Manga, Manhwa, Manhua, Japanime et plus encore !

Mon Coloc d'Enfer par Keiko Iwashita

Le volume 3 de « Mon Coloc d'Enfer », Shôjo Manga dessiné par Keiko Iwashita, vient de sortir en France chez Pika dans la collection Cherry Blush (comédie-Colocation-Lycée). Au Japon, la série est toujours en cours de parution dans le magazine Dessert de Kôdansha sous le titre « Living no Matsunaga-san » qu'on pourrait traduire par « Vivre avec Monsieur Matsunaga ». Il y a actuellement 6 volumes pour l'instant. Keiko Iwashita est une Mangaka qui se spécialise dans les histoires assez matures.

Elle a écrit les différents titres ci-dessous :

- Shôjo (2010)

- Ura ! Urara ! (2011)

- Gyapri (2011)

- Bokkonrinri (2011)

- Hana wo meshimase (2013)

Mon Coloc d'Enfer par Keiko Iwashita

Synopsis : 

Miko est lycéenne. Ses parents devant s'occuper de sa grand-mère malade, elle se retrouve à faire de la colocation dans une grande maison appartenant à son oncle. Non seulement elle n'est pas habituée aux tâches ménagères, mais en plus ses colocataires sont tous des adultes un peu bizarres. Le plus âgé d'entre eux, Matsunaga, fait un peu peur à Miko mais s'avère en réalité être quelqu'un de très prévenant.
Voici une joyeuse histoire de colocation où une lycéenne a le cœur qui bat pour un homme plus âgé qu'elle !

Living no Matsunaga san © Keiko Iwashita / Kodansha Ltd.

Living no Matsunaga san © Keiko Iwashita / Kodansha Ltd.

Critique : 

Nous avons donc un Shôjo Manga qui se démarque, car malgré le fait qu'on suive une lycéenne, on aborde ses relations avec des adultes qui vivent en colocation avec elle. Toutefois, il n'est pas question ici de traiter de sujets durs et dramatiques, du moins pour l'instant. Cela reste une comédie légère sur la différence de comportement entre une adolescente et des personnes juste un peu plus matures. L'un est universitaire, d'autres ont des métiers loin du Salaryman ordinaire, il y a une bonne brochette de personnages à découvrir. A la fin du tome 3 se profile peut-être une rivale pour Miko. Ce n'est pas un grand suspense car le personnage est annoncé petit à petit et il semble avoir beaucoup marqué les différents pensionnaires.
Il y a beaucoup de gags, et certaines situations sont même assez classiques quand il y a une colocation entre hommes et femmes, mais c'est toujours un succès et on ne peut s'empêcher de rire.

Living no Matsunaga san © Keiko Iwashita / Kodansha Ltd.
Living no Matsunaga san © Keiko Iwashita / Kodansha Ltd.
Living no Matsunaga san © Keiko Iwashita / Kodansha Ltd.
Living no Matsunaga san © Keiko Iwashita / Kodansha Ltd.

Living no Matsunaga san © Keiko Iwashita / Kodansha Ltd.

Le Graphisme : Le dessin est maîtrisé, clair et fin et loin d'être grotesque. On ressent bien l'atmosphère pour chaque scène. Quand l'une d'elle est romantique, les traits des personnages sont estompés pour un effet doux et sensible. L'auteur a même pris en modèle une vraie maison de colocataires. En tout cas, il y a le soucis des détails et c'est agréable de reconnaître au premier coup d’œil chaque pièce de la maison.

Il y a du texte un peu partout parfois et certains sont durs à lire car les cases qui les contiennent sont petites. Peut-être qu'en japonais les phrases sont plus courtes...
 

En bref, c'est un titre qui permet un peu de renouveau dans les Shôjo (en tout cas en France, car il existe d'autres titres avec des histoires d'amour entre une adolescente et un adulte). Le piège à éviter serait de traiter les adultes comme des adolescents puisque le titre reste tout de même un Shôjo. On attend des situations et des réflexions d'adultes crédibles, pas trop loufoques. Rendez-vous au tome 4 qui sortira le 11 Novembre de cette année.

Signé : Sibychan

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