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MANGA et ANIME vus par  des passionnés

Blog de critiques et news sur les Manga, Manhwa, Manhua, Japanime et plus encore !

En Scène, par Cuvie

En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie

Prépublié dans le magazine Champion Red de chez Akita Shoten depuis 2014, « Kenrantaru Grande Scène » (La Magnifique Grande Scène) est un seinen dessiné par Cuvie, traitant de danse classique. Il compte aujourd'hui 14 tomes et est toujours en cours de parution. C'est Kurokawa qui s'occupe de l'adaptation en français et nous offre donc le titre sous le titre « En Scène ! ». Le 14ième tome est prévu en France pour le 14 mai 2020.
Ce n'est pas le premier manga de Curvie que l'on connaît en France. Elle est la dessinatrice de « Dorothéa »(2006) , dont la commercialisation est stoppée, et « Aux Couleurs de la Séduction » en un tome (2014) qui est un hentai interdit aux moins de 18 ans.

En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie

Synopsis : 

La vie de Kanade bascule le jour où elle assiste au spectacle de danse de sa voisine. Fascinée par la grâce de la jeune fille, Kanade n'a plus qu'un rêve en tête : devenir ballerine ! Mais la danse est une école difficile, surtout si l'on a pas de prédispositions particulières. Cependant, malgré les obstacles et les déceptions, Kanade s'accroche. Et elle découvre vite que même les plus douées sont confrontées à l'échec...

En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie

Critique : 

Nous suivons donc l'apprentissage de Kanade dans le monde du ballet dès la primaire. Comme tout manga de sport, l'héroïne va devoir affronter des rivales, montrer qu'elle sait s’entraîner durement pour devenir une ballerine pro, se faire des amies et compter sur leur support pour oublier les moments de découragement. Les bases de la danse classique sont ainsi transmises aux lecteurs. Le but du manga est de faire découvrir les tensions, les difficultés et les joies du ballet à travers des spectacles et des compétitions. On est loin de vouloir faire du drame ou des difficultés insurmontables comme dans « Swan » de Kyôko Ariyoshi, Shôjo paru dans en 1979 encore inconnu en France, ou « Subaru, danse vers les étoiles ! » de Masahito Soda, seinen édité en 2000. Bien sûr, certains drames se produisent aussi dans « En Scène », mais souvent, ce sont des expériences passées concernant les adultes que côtoie Kanade.
Rassurons-nous, on ne s'ennuie guère avec la jeune fille et les pages du manga sont rapidement dévorés. Ses camarades ne sont pas en reste car chacune des filles a sa personnalité. Malgré leurs différences, elles ont toutes la même passion.

Le ballet ne sera pas le seul art évoqué car pour devenir une bonne ballerine, Kanade va devoir puiser l'inspiration ou des conseils via par exemple le théâtre ou le tir à l'arc japonais.

En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie
En Scène, par Cuvie

Le Graphisme :

 Le trait est fin et va à l'essentiel, pour donner de la légèreté et de la grâce dans les mouvements. Le dessin est donc très joli. Malgré tout, dans les premiers volumes, on remarque certains défauts de proportions. Les filles qui ne sont encore qu'en primaire ont des corps trop allongés et dans certaines cases, c'est un peu catastrophique. La mangaka n'était sans doute pas encore bien habituée à dessiner des enfants. Heureusement, quand les filles grandissent, les proportions sont mieux maîtrisés.
Comme les personnages montent sur scène en tirant leurs cheveux en chignon, la mangaka doit user de beaucoup de stratagèmes pour les différencier. Il faut bien noter les petits détails pour les reconnaître. Il est donc difficile de se plonger directement en plein milieu de l'histoire sans s'être familiarisé avec leur design.

KENRANTARU GRAND SCENE © 2014 Cuvie (AKITASHOTEN JAPAN)
KENRANTARU GRAND SCENE © 2014 Cuvie (AKITASHOTEN JAPAN)
KENRANTARU GRAND SCENE © 2014 Cuvie (AKITASHOTEN JAPAN)

KENRANTARU GRAND SCENE © 2014 Cuvie (AKITASHOTEN JAPAN)

En bref, toute petite fille aimant la danse peut s'immerger dans le manga et s'identifier à l'une ou l'autre des apprenties ballerines. On se laisse facilement emporter par la narration. Les différentes techniques apprises par les personnages sont bien intégrées dans l'histoire.

Le fait que ce soit un seinen signifie juste que l'histoire est traitée de façon assez réaliste avec une vision adulte, et non parce que ce soit réservé à un public averti.

 

Signé : Sibychan

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